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Le journal d'Ukraine
18 septembre 2006

cinema

La télévision va produire un film sur Golda Meir

Golda Meir, l’enfant du pays devenue Premier Ministre d’Israël, sera la star d’un film Ukrainien.

meir

C’est une excellente semaine pour les relations Israël-Ukraine. Après l’annonce du principal opérateur de téléphonie mobile KyivStar (l’étoile de Kiev) de sa coopération avec la société israélienne high-tech Ceragon Networks, c’est Golda Meir, la fille de Kiev, qui devient une star de l’écran.

Le film narrera la réalisation du rêve de Golda Meir : bâtir l’Etat indépendant d’Israël. La chaîne d’Etat principale a engagé la journaliste Layla Kirichiva comme directrice du film.

Kirichiva viendra prochainement en Israël pour débuter le film. Elle a demandé une assistance dans la coordination des interviews avec les enfants et petits-enfants de Golda Meir qui résident en Israël , ainsi que l’accès aux archives. Shahar Arieli de l’Ambassade israélienne à Kiev a déclaré : “nous avons une occasion unique de présenter Israël sous un nouveau jour, sous une lumière positive”.

Flash back sur la grande dame

Golda Meir est née en 1898 à Kiev en Ukraine au cœur de l’Empire russe, sa famille connaît l’époque des pogroms, la faim et le froid avant que son père ne choisisse d’émigrer vers les États-Unis en 1903 et de les installer dans le Wisconsin à partir de 1906. Sa vie militante commence à 18 ans dans des réunions politiques, au cours desquelles elle prend la parole pour défendre un sionisme socialiste. En 1921, Golda Meir, son mari Morris Myerson et sa sœur Sheyna choisissent d’émigrer vers la Palestine sous mandat britannique.

À leur arrivée, ils rejoignent un kibboutz et leurs vies sont faites d’arbres à planter, de cuisine et de travaux de la ferme. Golda commence alors à s’affirmer comme un leader. Elle est notamment choisie par son kibboutz comme représentante auprès du syndicat de la Histadrout (embryon du futur parti travailliste) jusqu’en 1924, date à laquelle son mari et elle-même choisissent de quitter le kibboutz pour déménager à Tel Aviv, puis à Jérusalem. Ils y ont deux enfants : Menahem et Sarah. En 1946, le pouvoir britannique arrête de nombreux leaders politiques sionistes de Palestine, mais Golda Meir y échappe et prend alors en charge l’organisation. Elle négocie avec les Britanniques tout en restant en contact avec le mouvement de guérilla. Le 14 mai 1948, Golda Meir est parmi les 24 personnalités (et parmi les deux femmes) qui signent la Déclaration d’Indépendance de l’État d’Israël. Le lendemain, Golda Meir reçoit le premier passeport israélien édité pour se rendre aux États-Unis et y collecter des fonds.

À son retour, elle devient la première ambassadrice israélienne en Union soviétique, poste qu’elle quitte en 1949 pour rejoindre la Knesset, le parlement israélien ou elle siégera jusqu’en 1974. De 1949 à 1956, elle est Ministre du Travail. En 1956, elle reçoit le porte-feuille des Affaires étrangères dans le gouvernement de David Ben Gourion, qui dit d’elle qu’elle est “le seul homme de son cabinet”. Il lui fait changer son nom de famille pour un nom hébreu, Meir, qui désigne un “éclat brillant”. En 1965, elle quitte le gouvernement, fatiguée par l’exercice de ses responsabilités. Elle est rapidement rappelée aux affaires pour prendre la fonction de Secrétaire Générale du parti travailliste pendant huit mois, avant de se retirer à nouveau le 1er août 1968.

À la mort soudaine de Levi Eshkol le 26 février 1969, le parti la choisit pour devenir Premier Ministre. Son mandat est marqué par des troubles au sein de la coalition au pouvoir et par un manque de leadership. Cela se traduit par la surprise devant l’attaque inattendue par les armées arabes qui survient le jour du Yom Kippour 1973. À l’issue de la Guerre du Kippour, Golda Meir démissionne le 11 avril 1974 et Yitzhak Rabin lui succède. L’état d’esprit des Israéliens pendant le mandat de Golda Meir est une confiance totale, notamment liée à la victoire écrasante et les conquêtes de la Guerre des six jours de 1967. Golda Meir n’a jamais jugé nécessaire de rechercher des compromis avec les Palestiniens. À ce sujet, on lui attribue cette phrase : “La Paix viendra quand les Arabes aimeront leurs enfants plus qu’ils ne nous haïssent”. Golda Meir meurt d’un cancer à Jérusalem à l’âge de 80 ans et est enterrée au Mont Herzl à Jérusalem.

Source : http://www.israelvalley.com

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