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Le journal d'Ukraine

17 janvier 2007

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Yulia Tymochenko: "Le soutien à l'opposition s'affirme"

Surnommée autrefois la "princesse du gaz", Yulia Tymochenko fut en 2004 l'égérie de la révolution Orange, qui a orienté l'Ukraine vers la démocratie. Nommée Premier ministre en février 2005, destituée sept mois plus tard, elle a vu son alliance avec le chef de l'Etat, Viktor Youchenko, tourner court depuis lors. Un gouvernement prorusse est désormais aux commandes. En embuscade, la belle Yulia attend son heure et croit toujours en ses chances. Entretien.

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Etes-vous une femme de pouvoir? Vous avez dit, il y a peu, vouloir devenir présidente de l'Ukraine en 2009…

Ce que je cherche, ce n'est pas le pouvoir en soi, ni tel ou tel poste. Je veux être là où il faut, au moment où il faut, pour défendre l'Ukraine. Je travaillerai à la place qui me sera assignée par la voie des urnes, là où je pourrai être utile au pays.

Estimez-vous que l'Ukraine s'est distanciée aujourd'hui de l'Union européenne?

L'un des objectifs de la révolution Orange était d'orienter l'Ukraine vers l'Europe et la démocratie. Là-dessus, rien n'a changé. Certes, le pays a connu quelques problèmes politiques internes, mais il ne faudrait pas que l'Union s'en inquiète outre mesure. Ces difficultés passagères ne nous empêcheront pas de poursuivre dans la même voie.

Vous êtes désormais dans l'opposition. Quelles sont vos priorités?

[Rires.] Croyez-moi, j'aurais préféré de beaucoup ne pas me trouver dans cette position. Mais, puisque j'y suis, autant agir au mieux pour défendre les principes démocratiques et organiser les forces qui s'en réclament. Depuis la nomination, cet été, de Viktor Yanoukovitch [dirigeant prorusse du Parti des régions] au poste de Premier ministre, le soutien à l'opposition s'affirme au sein de la population. Hors le président, dont les pouvoirs sont limités, qui dirige à présent le pays? Des communistes radicaux, des socialistes qui en sont restés aux idées de Lénine et un groupe qui représente les clans du business de l'ombre - une oligarchie qui entretient des liens étroits avec la Russie. Hostiles à la révolution Orange, ces gens-là ne se préoccupaient pas plus de défendre l'unité du pays que sa souveraineté. Ils veulent à toute force faire entrer l'Ukraine dans un espace économique commun avec la Russie et renforcer sa dépendance énergétique à l'égard de Moscou.

Que pensez-vous de l'accord gazier conclu en 2006 entre les deux pays?

Après les coupures de gaz de l'hiver dernier, les dirigeants ukrainiens, sous la pression russe, ont accepté de rompre des contrats, négociés dans les années 1990, qui étaient valables jusqu'en 2010. L'accord passé depuis lors avec Moscou est inacceptable, car il place l'avenir énergétique du pays dans les mains d'une entité opaque, RosUkrEnergo, créée dans les derniers mois du régime de Leonid Koutchma et liée à des intérêts criminels. Avant d'entrer en politique, j'ai travaillé dans l'industrie du gaz, et je sais que le négoce de l'énergie entre les Etats issus de l'ex-Union soviétique est infesté de corruption. Cette société russo-ukrainienne enregistrée en Suisse a miraculeusement obtenu le monopole des importations de gaz en Ukraine. Le volume de ses transactions atteint 10 milliards de dollars alors que son capital propre représente tout au plus 30 000 euros! Pour aggraver les choses, cette firme est un vecteur permettant à Moscou d'exercer des pressions sur Kiev. Au-delà du gaz, il s'agit d'une emprise politique qui vise à maintenir l'Ukraine sous influence.

Après les législatives de 2006, pourquoi toute entente entre vous et le président Youchenko s'est-elle révélée impossible?

La rupture au sein de la coalition orange est antérieure. Les premiers signes sont apparus dès septembre 2005, lorsqu'il a limogé le gouvernement que je dirigeais. Le chef de l'Etat subissait la pression conjuguée des clans de l'oligarchie et de Moscou - car je dérangeais les monopoles illégaux. Je m'étais attaquée à leurs flux financiers échappant à tout contrôle de l'Etat. J'ai mis en cause RosUkrEnergo. Quand j'ai été destituée, les officiels russes ont ouvertement remercié Youchenko...

Vous avez été une femme d'affaires prospère. Est-ce votre expérience de l'économie grise qui vous incite à la combattre?

Après l'indépendance, j'ai lancé ma propre société, devenue par la suite la plus puissante du pays dans la période postsoviétique - ce qu'elle est restée jusqu'en 1996. En important du gaz russe, elle est parvenue à revitaliser l'économie. Nous avions négocié un système d'échange avec la Russie, qui recevait des métaux, des tubes et autres produits de l'industrie ukrainienne, en échange de gaz et de pétrole. En quelques années, la dette gazière contractée par l'Ukraine a l'égard de la Russie a pu ainsi être en grande partie épongée. Mais des circonstances imprévues, en 1996, m'ont amenée à m'engager en politique - ce que je n'avais jamais envisagé jusque-là.

Que s'est-il passé?

Il y avait des élections législatives. A Kirovohrad, en Ukraine centrale, les gens sont venus me voir pour me demander d'être candidate. La société que je dirigeais installait alors des conduites de gaz dans cette région, qui était l'une des plus pauvres. Et les habitants voyaient bien que nous tentions d'améliorer leur quotidien. La politique, pour moi, était une activité inédite. Je me suis prise au jeu, j'ai regardé de près ce qui pouvait être fait pour défendre les intérêts de Kirovohrad. J'ai été élue avec plus de 92% des suffrages, le record absolu lors de ce scrutin. Je me suis sentie investie d'une véritable responsabilité à l'égard de ceux qui avaient voté en ma faveur. C'était un sentiment neuf, qui donnait un sens différent à tout ce que je pouvais entreprendre. Jusque-là, j'avais été absorbée par des tâches très concrètes. Un temps, j'ai pensé que mon incursion en politique était le fait du hasard. J'ai pris conscience ensuite que c'est plutôt le business qui était un accident de parcours. Il est aujourd'hui sorti de ma vie.

La politique est-elle devenue votre vocation?

Quand j'ai commencé à m'y investir, j'ai vu tout ce qui n'allait pas et j'ai compris qu'il fallait que j'y reste pour lutter contre. En Ukraine, nombre de politiciens ont des liens avec le business et représentent des intérêts particuliers. Lorsque j'ai été élue pour la première fois, j'avais encore des attaches avec mon ancienne entreprise. Le régime de Leonid Koutchma a voulu les utiliser pour me tenir sous contrôle. C'est pourquoi j'ai coupé les ponts. Le pouvoir a alors monté des accusations, utilisé la justice à mon encontre. Ceux qui voudraient m'influencer à présent n'ont aucun levier à leur disposition. Personne ne peut prétendre avoir barre sur moi.

Comment vous êtes-vous imposée dans un domaine qui reste dominé par les hommes?

Ce n'est pas très difficile. Les politiciens sont faibles et font souvent preuve de présomption. Lorsqu'ils se trouvent face à une femme, ils ne s'attendent guère à rencontrer une "dame de fer". Cela en étonne plus d'un. Ce qui me rend forte, c'est le fait que nombre d'Ukrainiens me fassent confiance. J'ai une responsabilité à leur égard et je ne peux m'en détourner. Nous avons renversé l'ancien pouvoir, certes, mais ce n'était qu'une première étape. Peut-être vais-je m'épuiser à la tâche, mais je n'ai aucune intention de m'arrêter.

Source : http://www.lexpress.fr propos recueillis par Sylvaine Pasquier

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17 janvier 2007

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L'Ukraine veut détruire un 1,5 million d'armes d'ici 12 ans

Détruire les armes illégales pour éviter qu'elles n'arrivent entre les mains des extrémistes à travers le monde... C'est le but de cette usine qui vient d'être inaugurée en Ukraine par le vice-ministre de la défense ukrainien Vladimir Tereshchenko. Le site devrait permettre de supprimer un million et demi d'armes légères et 130.000 tonnes de munitions d'ici douze ans.

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Les explications de l'ambassadeur des Etats-Unis en Ukraine William Taylor : " Il s'agit d'un programme sur douze ans, qui vise à éliminer les armes représentant des risques à la fois pour les populations qui vivent dans les zones ou elles circulent, mais aussi pour les populations à travers le monde, car des gens plein de mauvaises intentions peuvent mettre la main sur ces armes pour abattre des avions, ou tuer des civils."

Les Etats-Unis sont partie prenante dans ce projet cofinancé par l'Otan. En novembre dernier, l'Alliance Atlantique a signé un contrat avec l'Ukraine dans lequel elle a injecté 900.000 euros afin de faire le ménage dans ce pays qui a hérité d'un grand nombre d'armements au moment de l'explosion de l'Union Soviétique.

Source : http://www.euronews.net

17 janvier 2007

mer noire

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Voyage autour de la mer Noire, par Thomas Ferenczi (Le Monde)

Parce qu'il refuse de payer la nouvelle taxe imposée par les autorités ottomanes sur la traversée du Bosphore, un riche marchand de Constantinople, le seigneur Kéraban, décide de regagner sa villa de Scutari par le chemin inverse : il fera le tour de la mer Noire pour rentrer chez lui sans s'acquitter de cet impôt "inique" et "vexatoire", même si ce voyage doit lui coûter beaucoup plus cher que la modeste contribution demandée par le gouvernement. Comme le train ne lui plaît pas et que le bateau lui donne le mal de mer, il lui faudra parcourir en chaise de poste, pendant quarante-cinq jours, près de 3 000 kilomètres à travers les terres souvent inhospitalières qui bordent ce vaste lac intérieur, connu dans l'Antiquité sous le nom de Pont-Euxin.

Le roman de Jules Verne qui raconte cette tumultueuse odyssée s'intitule Kéraban le têtu. Publié en 1883, il n'est pas le plus connu de l'auteur des Voyages extraordinaires, mais il constitue une bonne leçon de géographie pour qui veut s'aventurer, sur les pas du seigneur Kéraban, aux confins orientaux de l'Europe. "Du moment que le seigneur Kéraban prétendait suivre le périmètre de la mer Noire, son itinéraire allait d'abord se développer sur le littoral de la Roumélie, de la Bulgarie et de la Roumanie pour atteindre la frontière russe", explique l'auteur. Le voyageur passerait ensuite par la Bessarabie, la Chersonèse, la Tauride, puis le Caucase et la Transcaucasie, avant de longer l'Anatolie jusqu'à retrouver le Bosphore "sans avoir rien payé de la taxe nouvelle".

Les pays qui entourent la mer Noire sont aujourd'hui l'Ukraine au nord, la Russie et la Géorgie à l'est, la Turquie au sud, la Bulgarie et la Roumanie à l'ouest. Avec l'entrée de ces deux derniers Etats dans l'Union, celle-ci est désormais riveraine. Cette mer qui fut naguère fortement insérée dans l'espace soviétique est devenue en grande partie européenne, et elle le sera plus encore quand la Turquie puis éventuellement l'Ukraine adhéreront à leur tour. L'importance stratégique de la mer Noire, lieu de passage du gaz et du pétrole de la mer Caspienne et moyen d'accès à la Méditerranée par les détroits du Bosphore et des Dardanelles, n'est plus à démontrer. Elle explique les convoitises dont cette zone est l'objet depuis longtemps.

Pourtant l'Union européenne manque d'une stratégie claire à l'égard des pays de la région. En réalité, elle en a trois, souligne Marius Vahl, chercheur au Centre for European Policy Studies (CEPS), un institut bruxellois : l'adhésion pour la Bulgarie, la Roumanie et la Turquie, la politique de voisinage pour l'Ukraine et la Géorgie, un nouveau partenariat stratégique pour la Russie. Alors que l'Europe s'efforce de développer à ses frontières à la fois une "dimension nordique" et une "dimension euroméditerranéenne", elle ne s'est pas encore dotée, regrette cet expert, d'une "dimension mer Noire", faute du soutien actif de ses membres. La Bulgarie et la Roumanie se proposent précisément de contribuer à la recherche de cette nouvelle "synergie", selon l'expression d'un autre analyste du CEPS, Fabrizio Tassinari, qui invite l'UE à concentrer ses efforts de coordination sur cinq secteurs prioritaires : l'environnement, les transports, l'énergie, la sécurité intérieure, la démocratie.

L'Union européenne devra faire preuve de beaucoup de détermination pour organiser cette coopération. Il lui faudra associer aux discussions la Russie et la Turquie, qui sont les deux principales puissances de la région. Avec l'une comme avec l'autre, les relations ne sont pas au beau fixe. Russes et Turcs ont montré, dans leurs négociations avec Bruxelles, qu'ils sont des interlocuteurs opiniâtres. Relisons Jules Verne : l'entêtement du seigneur Kéraban n'a d'égal que l'obstination d'un autre de ses personnages, le Russe Michel Strogoff.

Source : http://www.lemonde.fr

17 janvier 2007

avertissement à la russie

L’UE lance un avertissement aux oligarques russes

Pourquoi aujourd’hui précisément la police française a-t-elle voulu faire preuve de fermeté à l’égard de l’oligarque russe Mikhaïl Prokhorov et de ses amis qui passaient de tumultueuses vacances à Courchevel ? Leur interpellation est-elle une commande politique ou un simple concours de circonstances ?

"Il y a encore un an, c’était impossible". Cette phrase énigmatique émane d’un journaliste français spécialiste des relations russo-françaises et dont les sources d’information ont toujours été fiables.

En effet, regardons bien le contexte politique général. Quelles sont les associations que la Russie a suscitées chez les Occidentaux au cours des douze derniers mois ? D’abord, la "guerre du gaz" avec l’Ukraine. Ensuite, l’interminable suite de scandales avec la Géorgie. Les relations "particulières" de Moscou avec le régime iranien soupçonné de vouloir créer la bombe atomique. La mise en place d’une démocratie "souveraine" (ou "dirigée", comme disent les Occidentaux). Le meurtre d’Anna Politkovskaïa. Celui d’Alexandre Litvinenko, une affaire bizarre, embrouillée mais qui n’en est pas moins épouvantable. Et, cerise sur le gâteau, la nouvelle guerre énergétique, cette fois-ci avec les Biélorusses. Trop de mauvaises nouvelles pour une seule année.

Même Angela Merkel, traditionnellement plus amicale à l’égard de Moscou que les autres dirigeants européens, a changé de ton cette semaine en prononçant cette fâcheuse phrase : "La Russie commence à devenir un problème".

Mais comment peut-on résoudre ce problème ? L’Occident n’a pas beaucoup de leviers de pression réels sur le Kremlin.Un bon levier semble tout de même exister. Théoriquement, le scénario suivant n’est pas à exclure : des sanctions "ponctuelles" pourraient viser tel ou tel fonctionnaire russe ou entrepreneur lié au pouvoir. Rien n’empêche les Vingt-Sept d’interdire l’accès sur leur territoire. C’est d’ailleurs le sort qu’a connu l’entourage d’Alexandre Loukachenko.

Un scénario ultime, fantastique presque. Il est difficile d’imaginer ce que les autorités russes doivent commettre pour qu’on les mette dans le même panier que le régime de Loukachenko. Mais cette arrestation inattendue d’un des hommes les plus riches de Russie, avec menottes aux poignets et chiens policiers dans sa chambre d’hôtel... Si on nous avait conté une histoire pareille il y a un an, nous n’y aurions pas cru. S’agit-il d’un signal, d’un avertissement comme pour laisser entendre à Moscou qu’on ne tolérera plus son comportement ?

Source : http://www.armees.com

Mikhaïl Prokhorov, roi du nickel, playboy et plus riche parti de Russie

Le patron du géant minier russe Norilsk Nickel, Mikhaïl Prokhorov, en garde à vue à Lyon dans le cadre d'une enquête sur un réseau de prostitution puis laissé libre, est le plus riche parti de Russie et réputé pour les folles soirées VIP qu'il organise chaque année à Courchevel.

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Le milliardaire a été, avec quatre autres personnes, interpellé mardi à Courchevel (Savoie) dans le cadre d'une affaire de prostitution présumée, puis présenté vendredi après-midi au parquet de Lyon.

A 41 ans, ce célibataire endurci, à la tête du leader mondial du nickel et du palladium, apparaît comme la dixième fortune de Russie avec 6,4 milliards de dollars et comme la 89ème mondiale selon le dernier classement du magazine Forbes. Ce beau brun au sourire diabolique, qui mesure près de deux mètres, avait promis, selon les médias, de se marier à 42 ans. Mais pour l'instant, il n'a ni compagne permanente, ni enfants, selon la presse.

Mikhaïl Prokhorov est réputé organiser des soirées chaudes avec des mannequins à Courchevel, station de ski prisée des Alpes françaises, lieu de pèlerinage des élites russes pour le Nouvel An et le Noël orthodoxe (7 janvier). Danseur infatigable, toujours entouré de belles femmes, le milliardaire vend de temps en temps une partie de ses actions chez Norilsk Nickel pour payer ses soirées où le champagne coule à flots, y compris pour remplir les piscines, selon la presse russe. Il est aussi amateur de basket-ball et finance le club russe CSKA, champion de l'Euroligue en 2006, après 35 ans d'infortune.

Né le 3 mai 1965 à Moscou dans une famille aisée --son père était chef d'un laboratoire et sa mère dirigeait une chaire dans un institut chimique-- Mikhaïl a été appelé sous les drapeaux à l'âge de 18 ans. Pendant son service militaire, il fait la connaissance d'Andreï Kozlov, futur vice-président de la Banque centrale russe qui sera assassiné en septembre 2006.Les deux jeunes hommes entrent ensemble au prestigieux Institut des Finances à Moscou et le terminent la même année, en 1989, deux ans avant la chute de l'Union soviétique. Dans cet institut, Mikhaïl fait d'utiles rencontres, notamment avec Alexandre Khloponine, futur PDG de Norilsk Nickel - avant M. Prokhorov - et aujourd'hui gouverneur de la riche région de Krasnoïarsk en Sibérie.

De 1989 à 1992, M. Prokhorov dirige un département de la Banque de coopération économique. Il consulte le groupe industriel Interros et fait la connaissance de son patron, l'influent Vladimir Potanine.Ce dernier lui propose en 1993 de prendre la direction de l'Onexim-Bank qu'il dirigera jusqu'en 2000. M. Prokhorov devient ensuite président de la Rosbank puis en juillet 2001 PDG du groupe Norilsk Nickel, contrôlé par M. Potanine. Le milliardaire a de bonnes relations avec le président Vladimir Poutine qui a affirmé lors d'une conférence de presse "soutenir" les projets ambitieux de Norilsk Nickel. Dans une interview à l'édition russe de Forbes en mars 2006, M. Prokhorov a exprimé son voeu de développer de nouveaux gisements et de "s'emparer de compagnies occidentales".

Le milliardaire avouait dans la même interview considérer la région de Norilsk, fief de sa compagnie dans les terres glacées du nord de la Sibérie, comme son "petit pays" et l'apprécier autant que Courchevel et la côte d'Azur.

Source : http://www.20minutes.fr

17 janvier 2007

gouvernement

L'Ukraine adopte la loi sur les ministres du gouvernement

Le Conseil suprême de l'Ukraine a passé outre vendredi au veto du président Victor Iouchtchenko sur  la loi concernant les ministres du gouvernement. 

Dans un Parlement qui compte 450 sièges, 366 parlementaires ont voté en faveur de la décision d'outrepasser le veto du président  Iouchtchenko sur la loi, qui a été adoptée le 21 décembre 2006. Avec l'adoption de la nouvelle loi, M. Iouchtchenko perd le  droit d'opposer son veto au choix du Premier ministre et à la  nomination des ministres des Affaires étrangères et de la Défense  par le Parlement.   

C'est la deuxième fois que le droit de veto dont joui le  président Iouchtchenko est cassé par le Parlement. En début de  semaine, le Parlement a aussi annulé son veto sur le moratoire  concernant la vente de terres agricoles. Le président ukrainien envisage de défier le vote devant la  Cour constitutionnelle, bien que la Constitution dise qu'il doit  signer la loi, a déclaré Arsenily Yatsenyouk, premier adjoint au  secrétariat présidentiel.

Source : http://www.french.xinhuanet.com

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17 janvier 2007

écoutes téléphoniques

Les socialistes exigent de mener une enquête sur les écoutes illicites

Le groupe socialiste à la Rada exige des dirigeants des organes judiciaires et de sécurité ukrainiens de mener une enquête de service sur les écoutes illicites des entretiens téléphoniques du président de la Rada, Alexandre Moroz, a déclaré le député Ivan Bokiï.

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Il y a quelques jours certains médias ont publié un fragment des entretiens téléphoniques entre M. Moroz et un diplomate britannique, peut-on lire dans la déclaration du groupe du Parti socialiste diffusée vendredi. Les socialistes affirment que l'enregistrement a été réalisé par les services spéciaux ukrainiens et notamment le Service de sécurité d'Ukraine (SBU). "Il y a tout lieu d'estimer que cet enregistrement n'est pas un faux", soulignent les auteurs de la déclaration. "Les dirigeants de tous les organes de sécurité qui disposent des moyens techniques pour réaliser ces opérations illicites cherchent à faire accroire à la presse et à l'opinion qu'ils ne font rien de pareil à l'encontre de personnalités politiques", déclare le député Bokiï. "Le groupe du Parti socialiste d'Ukraine exige des dirigeants des organes de sécurité et des services secrets de mener dans les meilleurs délais une enquête de service et de révéler les sources des enregistrements illicites dont le président de la Rada a fait l'objet", peut-on lire dans la déclaration du député.

Le groupe socialiste à la Rada insiste que le Service de sécurité d'Ukraine, le ministère de l'Intérieur et la Commission d'Etat aux télécommunications spéciales présentent un rapport officiel sur le contrôle de l'utilisation des moyens de surveillance électronique. Le groupe socialiste ne prendra part aux votes parlementaires sur la question des activités des services spéciaux avant la présentation de ce compte rendu, a averti le député ukrainien. "Le scandale autour des écoutes illicites d'hommes politiques ukrainiens doit faire l'objet du rapport que les dirigeants des administrations de force et du Parquet général ukrainien présenteront à la Rada", a souligné le député. Selon lui, "le secrétariat du président doit également parler (aux parlementaires) des raisons de son ingérence dans les activités des services secrets ukrainiens". "Le parlement doit connaître s'il y a un lien entre l'ingérence du secrétariat du président dans les activités du SBU et les écoutes illicites des entretiens téléphoniques de politiques et de fonctionnaires ukrainiens", écrivent les socialistes.

Le président de la Rada et leader des socialistes ukrainiens Alexandre Moroz a confirmé de son côté que les textes de ses entretiens téléphoniques publiés dans des éditions Internet sont "parfaitement exacts".

Source: http://fr.rian.ru

17 janvier 2007

racisme

L'armée gambienne endeuillée: un capitaine poignardé à mort en Ukraine

L’armée nationale Gambienne (GNA) est endeuillée depuis la semaine dernière par l’assassinat du Capitaine Lamin Jarjue en Ukraine. Il a été inhumé mercredi au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée dans sa ville natale de Brikama. C’est dans une ambiance, empreinte de tristesse, que la haute hiérarchie militaire, de concert avec les autorités locales et religieuses a rendu un dernier hommage à un des rares militaires gambiens, prédestiné à une carrière de pilote d’avion de chasse.

Dernière victime en date de la vague de xénophobie traversant la Russie et ses anciens satellites, le Capitaine Lamin Jarjue a été décrit par ses anciens camarades comme faisant partie de la crème de l’armée gambienne. À les en croire, le défunt soldat avait fréquenté les Académies Militaires les plus prestigieuses du monde. C’est dire que sa disparition est ressentie dans les rangs de l’armée comme une grande perte. Le Colonel Lang Tombong Tamba, Chef d’état-major des Armées, a fait entendre, d’une voix empreinte d’émotion, que la mémoire collective retiendra du Capitaine Jarjue l’image d’un homme intègre entièrement dévoué à la cause nationale. Il a loué les efforts qu’il a fournis. Mais son discours a laissé beaucoup de monde sur leur faim. Nulle part, il n’a été fait mention de la volonté des autorités ukrainiennes de mener une enquête afin de retrouver les auteurs d’un crime pour le moins crapuleux. Dans un grand mouvement de colère, Assie Badjie-Jarjue, femme du défunt soldat, ainsi que d’autres membres de la famille, ont exprimé le souhait de voir «ceux qui ont commis cet acte odieux arrêtés et traduits devant les juridictions compétentes». En attendant qu’un coin du voile soit levé sur cette affaire, le silence semble de mise aux Ministères de la Défense et des Affaires étrangères...

Source : http://www.lobservateur.sn

17 janvier 2007

diplomatie

La Roumanie, un pont de liaison entre l’Ukraine et l’UE

La Roumanie essayera d’être un pont de liaison entre l’Ukraine et l’Union européenne (UE), a déclaré le président roumain Traian Basescu, lundi à Sighetu Marmatiei (nord), à l’issue d’un entretien avec son homologue ukrainien Viktor Ioutchenko.

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Ce fut le premier entretien que Traian Basescu a eu avec un officiel étranger en tant que chef d’un pays membre de plein droit de l’Union européenne. ’La première et la plus importante chose que j’ai précisée, c’est que la Roumanie essayera d’être un pont de liaison entre l’Ukraine et l’Union européenne. Il est dans l’intérêt de la Roumanie que l’Ukraine serre le plus possible ses relations avec l’Union européenne et les structures euro-atlantiques’’, a souligné le président Basescu. Traian Basescu a mentionné dans ce contexte que les discussions avec Viktor Ioutchenko avaient abordé la nécessité d’accroître la capacité de la Roumanie et de l’Ukraine de fournir des projets régionaux, compte tenu que la Roumanie gère, en faveur du développement des relations de bon voisinage de l’UE, un fonds de 120 millions d’euros, mis à la disposition de la coopération entre la Roumanie, l’Ukraine et la République de Moldavie.

Les deux chefs d’Etats ont également discuté de la nécessité de d’augmenter le nombre des points frontaliers entre la Roumanie et l’Ukraine. ’’C’est celui-ci l’esprit de la relation bilatérale entre la Roumanie et l’Ukraine et celui-ci est également l’esprit de l’Union européenne dans sa relation avec les pays vosins de l’Union - consolider la relation de voisinage’’, a dit Traian Basescu. Traian Basescu a assuré le peuple ukrainien que la frontière roumano-ukrainienne, mesurant environ 650 km, ne serait pas une ligne d’isolation, mais au contraire une bande consolidant la coopération entre ces deux pays.

Viktor Ioutchenko a pour sa part exprimé l’intérêt de son pays d’optimiser les relations diplomatiques entre la Roumanie et l’Ukraine afin de trouver des solutions à plusieurs problèmes accumulés au fil du temps dans la relation bilatérale. Il a également affirmé que les relations bilatérales roumano-ukrainiennes s’appuyaient sur ’’l’idée européenne’’, que l’Ukraine soutient. Viktor Ioutchenko a félicité le président Basescu pour l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne, le 1er janvier 2007.

Source : http://www.roumanie.com

17 janvier 2007

eglise orthodoxe

Le président Yushchenko pour une unique Eglise orthodoxe autocéphale

Rencontrant le primat du « Patriarcat de Kiev » (Église non canonique), le président Victor Yushchenko, a réitéré son souhait d’une Église orthodoxe ukrainienne unifiée. « Pour moi, la question de savoir si l'Ukraine aura ou non une Église autocéphale ne pose pas : un État indépendant a besoin d'une Église autocéphale ». Il a insisté sur la nécessité d’un dialogue «dans le respect mutuel» entre l’Église ukrainienne autonome, dans la juridiction du Patriarcat de Moscou, et l’Église non canonique. Le rôle de l’État étant, selon lui, d’aider à instaurer un « climat de tolérance ».

                                                        yushchenko

« Dans 70 jours, nous allons formuler nos propositions que nous vous communiquerons alors par écrit », a ajouté le président ukrainien. Pour le Patriarcat de Moscou, l’appel du président de l’Ukraine met en doute le caractère laïc du gouvernement ukrainien. L’agence d’information russe Interfax.ru relate la déclaration du père Nicolas Balashov, secrétaire du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, selon qui : « La persévérance de Victor Yushchenko dans la création d’une Église locale avec la participation active des représentants de l'État provoque l'embarras ». « Le chef de l’État -  qui selon sa constitution est laïque - non seulement formule son programme concernant l’orthodoxie future d'Ukraine, mais aussi fait des propositions concrètes sur le nombre d’évêques et de prêtres qui doivent entrer dans la composition de la commission théologique conjointe dont le but serait la création d’une nouvelle Église » a dit le père Balashov. De plus, d'après le père Balashov, on ignore le fait que pour l’Église canonique « les représentants du Patriarcat de Kiev ne sont pas des évêques et des prêtres au sens véritable du mot, car ils n’ont pas été légalement ordonnés et leur chef Mikhaïl Denisenko (l’ancien métropolite Filaret) n’a aucun lien avec l’Église, car il en est excommunié depuis longtemps ». « C’est la position non seulement du Patriarcat de Moscou, mais aussi celle de toutes les Églises orthodoxes locales du monde entier, ce qui a été une fois de plus confirmé par les représentants de ces Églises au mois de juillet de l’année passée » a souligné le père Balashov.

Le 25 décembre dernier, le président ukrainien a rencontré le primat de l'Eglise ukrainienne dans la juridiction du Patriarcat de Moscou, le métropolite Vladimir. Il a évoqué, lors de cette réunion, cette même question de l'unité des Eglises orthodoxes en Ukraine et aussi celle des relations et de la collaboration de l'Eglise et de l'Etat dans différents domaines.

Source : http://www.orthodoxie.com

28 décembre 2006

energie

La Russie est prête à fournir des volumes de gaz supplémentaires à l’Ukraine

La Russie est disposée à envisager des livraisons supplémentaires de gaz à l’Ukraine en cas de nécessité, a déclaré Vladimir Poutine au cours de la conférence de presse qui s’est tenue à l’issue des pourparlers avec le président ukrainien.

gaz

"Nous sommes prêts à coopérer avec l’Ukraine selon les principes du marché. Si c’est nécessaire, nous sommes disposés à envisager des livraisons supplémentaires de combustible", a affirmé le président russe. Selon lui, la Russie ne voit pas de raisons pour revoir les ententes intervenues antérieurement. "En ce qui concerne le remplacement éventuel de volumes supplémentaires de gaz, cela peut être réglé dans le cadre des ententes déjà intervenues", a fait remarquer Vladimir Poutine. Le président a ajouté que des contrats à long terme avaient été signés avec le Turkménistan, y compris sur le transit du gaz vers l’Ukraine. "La Russie a toujours respecté ses engagements pris dans le cadre des contrats signés, notamment en ce qui concerne la liberté de transit des matières énergétiques par notre territoire", a souligné Vladimir Poutine.

Source: http://www.investir-russie.com

Le Belarus menace le transit vers l’Europe si la Russie lui coupe le gaz

Le Belarus, par lequel transite environ 20 % du gaz russe vers l’Europe, notamment vers l’Allemagne et la Pologne, a menacé hier le géant gazier russe Gazprom d’interrompre ses livraisons, si Moscou lui coupait le gaz au 1er janvier faute d’accord sur une hausse du prix.

« Le 1er janvier 2007, il y aura du gaz au Belarus », a assuré le vice-Premier ministre bélarusse, Vladimir Semachko, devant la presse à Minsk, de retour de négociations infructueuses avec Gazprom à Moscou.
« Car nous sommes interdépendants. S’il n’y a pas de contrat pour les livraisons de gaz (au Bélarus), Gazprom n’aura pas de contrat sur le transit », a-t-il menacé, rappelant que « 22 % des exportations de Gazprom » vers l’Europe passaient par le Belarus. La Pologne et l’Allemagne seraient les principaux pays touchés par une « guerre du gaz » entre Minsk et Moscou, un an après celle avec l’Ukraine (par laquelle transitent 80 % du gaz russe vers l’Europe), qui avait eu des conséquences sur l’approvisionnement des marchés européens.

La diplomatie polonaise a dit hier craindre cette coupure, la considérant comme une « menace » et « une nouvelle illustration » du débat autour de « la sécurité énergétique » de l’Europe, qui dépend largement de la Russie. « Nous ne sommes pas très inquiets. Il n’y a pas de crise, du moins pas encore », a déclaré quant à lui un porte-parole de la Commission européenne, Amadeu Altafaj, évoquant des « stocks gaziers » accumulés dans des pays européens. Gazprom avait annoncé la veille que les négociations sur un passage de 46 à 200 dollars du prix de son gaz vendu au Belarus étaient dans l’impasse. « Jusqu’à la signature d’un contrat pour 2007, nous considérerons que le prix du gaz sera, comme en 2006, de 46,68 dollars les 1 000 m3 », a insisté le vice-Premier ministre bélarusse. « Je ne pense pas que Gazprom décide de couper le gaz au Belarus, ils ne doivent pas tomber deux fois dans le même piège », a-t-il cependant affirmé, alors que Minsk joue son va-tout.

Le porte-parole de Gazprom, Sergueï Kouprianov, a réagi en rappelant que le délai pour un nouvel accord expirait dans quatre jours. Les analystes étaient divisés sur la stratégie adoptée par Gazprom un an après la crise ukrainienne. « Gazprom a une si mauvaise réputation en Europe en tant que fournisseur non fiable qu’il ne va pas couper les vannes, de peur que le Belarus ne ponctionne le gaz destiné au transit » vers l’Europe, comme Gazprom l’avait reproché à l’Ukraine en janvier, estime Tatiana Manenok, éditorialiste du journal économique Belarus y rynok, rare publication indépendante à Minsk. Un autre analyste indépendant, Iaroslav Romantchouk, penche quant à lui en faveur d’une coupure de gaz. « Et la partie bélarusse réagira très durement. Cela signifiera l’enterrement de l’idée d’union Russie-Belarus », dit-il. Les analystes russe et bélarusses s’interrogent sur les motifs de cette hausse de tarifs réclamée au Belarus, pourtant un fidèle allié de Moscou parmi les ex-républiques soviétiques, à la différence de la Géorgie ou de l’Ukraine.

La volonté russe de prendre le contrôle du réseau de gazoducs bélarusses est le motif le plus fréquemment évoqué, suivant l’opération déjà réalisée en Arménie et les tentatives vaines en Géorgie par Gazprom.
Car « Gazprom a besoin de pouvoir garantir son transit de gaz vers l’Europe » par le Belarus, selon M. Romantchouk. Gazprom ne cache pas ses ambitions concernant Beltransgaz, l’entreprise publique gérant le réseau de gazoduc bélarusse, proposant une hausse de tarif amortie par l’acquisition de 50 % de Beltransgaz.

Source : http://www.lorient-lejour.com.lb

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