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Le journal d'Ukraine
28 décembre 2006

energie

La Russie est prête à fournir des volumes de gaz supplémentaires à l’Ukraine

La Russie est disposée à envisager des livraisons supplémentaires de gaz à l’Ukraine en cas de nécessité, a déclaré Vladimir Poutine au cours de la conférence de presse qui s’est tenue à l’issue des pourparlers avec le président ukrainien.

gaz

"Nous sommes prêts à coopérer avec l’Ukraine selon les principes du marché. Si c’est nécessaire, nous sommes disposés à envisager des livraisons supplémentaires de combustible", a affirmé le président russe. Selon lui, la Russie ne voit pas de raisons pour revoir les ententes intervenues antérieurement. "En ce qui concerne le remplacement éventuel de volumes supplémentaires de gaz, cela peut être réglé dans le cadre des ententes déjà intervenues", a fait remarquer Vladimir Poutine. Le président a ajouté que des contrats à long terme avaient été signés avec le Turkménistan, y compris sur le transit du gaz vers l’Ukraine. "La Russie a toujours respecté ses engagements pris dans le cadre des contrats signés, notamment en ce qui concerne la liberté de transit des matières énergétiques par notre territoire", a souligné Vladimir Poutine.

Source: http://www.investir-russie.com

Le Belarus menace le transit vers l’Europe si la Russie lui coupe le gaz

Le Belarus, par lequel transite environ 20 % du gaz russe vers l’Europe, notamment vers l’Allemagne et la Pologne, a menacé hier le géant gazier russe Gazprom d’interrompre ses livraisons, si Moscou lui coupait le gaz au 1er janvier faute d’accord sur une hausse du prix.

« Le 1er janvier 2007, il y aura du gaz au Belarus », a assuré le vice-Premier ministre bélarusse, Vladimir Semachko, devant la presse à Minsk, de retour de négociations infructueuses avec Gazprom à Moscou.
« Car nous sommes interdépendants. S’il n’y a pas de contrat pour les livraisons de gaz (au Bélarus), Gazprom n’aura pas de contrat sur le transit », a-t-il menacé, rappelant que « 22 % des exportations de Gazprom » vers l’Europe passaient par le Belarus. La Pologne et l’Allemagne seraient les principaux pays touchés par une « guerre du gaz » entre Minsk et Moscou, un an après celle avec l’Ukraine (par laquelle transitent 80 % du gaz russe vers l’Europe), qui avait eu des conséquences sur l’approvisionnement des marchés européens.

La diplomatie polonaise a dit hier craindre cette coupure, la considérant comme une « menace » et « une nouvelle illustration » du débat autour de « la sécurité énergétique » de l’Europe, qui dépend largement de la Russie. « Nous ne sommes pas très inquiets. Il n’y a pas de crise, du moins pas encore », a déclaré quant à lui un porte-parole de la Commission européenne, Amadeu Altafaj, évoquant des « stocks gaziers » accumulés dans des pays européens. Gazprom avait annoncé la veille que les négociations sur un passage de 46 à 200 dollars du prix de son gaz vendu au Belarus étaient dans l’impasse. « Jusqu’à la signature d’un contrat pour 2007, nous considérerons que le prix du gaz sera, comme en 2006, de 46,68 dollars les 1 000 m3 », a insisté le vice-Premier ministre bélarusse. « Je ne pense pas que Gazprom décide de couper le gaz au Belarus, ils ne doivent pas tomber deux fois dans le même piège », a-t-il cependant affirmé, alors que Minsk joue son va-tout.

Le porte-parole de Gazprom, Sergueï Kouprianov, a réagi en rappelant que le délai pour un nouvel accord expirait dans quatre jours. Les analystes étaient divisés sur la stratégie adoptée par Gazprom un an après la crise ukrainienne. « Gazprom a une si mauvaise réputation en Europe en tant que fournisseur non fiable qu’il ne va pas couper les vannes, de peur que le Belarus ne ponctionne le gaz destiné au transit » vers l’Europe, comme Gazprom l’avait reproché à l’Ukraine en janvier, estime Tatiana Manenok, éditorialiste du journal économique Belarus y rynok, rare publication indépendante à Minsk. Un autre analyste indépendant, Iaroslav Romantchouk, penche quant à lui en faveur d’une coupure de gaz. « Et la partie bélarusse réagira très durement. Cela signifiera l’enterrement de l’idée d’union Russie-Belarus », dit-il. Les analystes russe et bélarusses s’interrogent sur les motifs de cette hausse de tarifs réclamée au Belarus, pourtant un fidèle allié de Moscou parmi les ex-républiques soviétiques, à la différence de la Géorgie ou de l’Ukraine.

La volonté russe de prendre le contrôle du réseau de gazoducs bélarusses est le motif le plus fréquemment évoqué, suivant l’opération déjà réalisée en Arménie et les tentatives vaines en Géorgie par Gazprom.
Car « Gazprom a besoin de pouvoir garantir son transit de gaz vers l’Europe » par le Belarus, selon M. Romantchouk. Gazprom ne cache pas ses ambitions concernant Beltransgaz, l’entreprise publique gérant le réseau de gazoduc bélarusse, proposant une hausse de tarif amortie par l’acquisition de 50 % de Beltransgaz.

Source : http://www.lorient-lejour.com.lb

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